Saltar para: Posts [1], Pesquisa e Arquivos [2]
no cabeçalho, pintura de Paul Béliveau
Ver a partir dos 26.40 minutos
Banksy
.
The euro zone’s authorities have repeatedly underestimated the risks of crisis. They promoted austerity measures without recognizing the degree to which this would compound unemployment. They ignored warnings of likely contagion in early 2010, at a time when they should have moved fast to negotiate a debt restructuring, which wasn’t achieved until 2012. Now a further Greek debt restructuring is essential, but again euro zone officials are unwilling to consider this in a timely manner.
(...)
Instead of vacationing, the euro zone’s leaders and key officials should be working together around the clock to set agreements to improve supervision of the financial system through a robust banking union; they should strengthen the mechanisms they have put in place to provide essential credit to countries in trouble; and they should revive serious thinking about a fiscal pact that commits all governments to budget stability. Just as importantly, they need to set firm timelines for implementing action on each of these core policies. The longer they wait, the tougher the problems will become and the greater will be the risk of serious shocks to the system.
19h15 - Portugal "merece e vai conseguir", assim termina Pires de Lima a sua intervenção em que lembrou uma vez mais "este momento de viragem", mas não falou em "milagre" como da última vez que falou publicamente.
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poundreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastoqies et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi.
-------------
Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
-------------
Chose curieuse à noter: aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sonst condamnés à espérer toujours.
--------------
Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abbatit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire
A subscrição é anónima e gera, no máximo, um e-mail por dia.